Voici l’enjeu : l’eau potable détient
à elle seule un pouvoir et une valeur économique grandissante. Plusieurs voient
en elle une source de richesse. Alors, l’optique de faire l’exportation de
notre eau douce vers d’autres pays devient par le fait même, un sujet très
controversé. Ainsi se rattache les causes relié au
commerce de cette ressource…
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▪ La
consommation d’eau mondiale augmente et cela exige des déboursements, afin d’adapter
de nouveaux systèmes de potabilisation et de traitements des eaux usées, qui
eux, sont de plus en plus couteux. Donc, l’exportation de l’eau potable
permettrait un revenu nouveau qui lui, pourrait servir à combler ce déficit là
qu’entraînent les systèmes de potabilisation et de traitement.
▪ L’eau
est répartie très inégalement dans le monde. On constate donc qu’au niveau
géographique ce n’est pas tous les pays qui bénéficient de la même quantité
d’eau. Il s’agit donc d’une tâche ardue pour ces pays lorsque vient le temps de
trouver de nouvelles réserves. La figure 1 située sur la dernière page de ce
travail montre très bien la répartition de l’eau sur la terre. Plusieurs pays
sont confrontés avec le même problème, soit l’approvisionnement.
▪ Pour
donner suite au point précédent, accès à l’eau potable résulte parfois de
certains conflits territoriaux qui eux, empêchent cet accès à plusieurs
milliers de personnes.
▪ Il
y a une forte croissance au niveau de la demande de l’eau et ce, surtout au
niveau du développement industriel. On prévoit même qu’en 2025, soit dans à
peine un peu plus de 10 ans, la demande d’eau sera supérieure de 56% aux
réserves.
▪ Au
niveau démographique, on observe une forte croissance de la population. Donc,
la demande d’eau potable ira dans le même sens. Les transferts d’eau sont donc
nécessaires avant d’atteindre la pénurie dans certains pays où la demande est
plus forte que l’offre. (Voir la figure 2)
▪ L’accès
à l’eau potable est une ressource indispensable et non négligeable. Elle fait
même l’objet de l’article 25 dans la charte des droits et liberté : «Toute
personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son
bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l'alimentation, l’habillement,
le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux
nécessaires.» On note aussi que le Comité des droits économiques, sociaux et
culturels des Nations Unies a reconnu que le «droit humain à l’eau [est] une
condition préalable à la réalisation des autres droits de l’homme». Les
transferts d’eau potable iraient donc dans le sens de ces lois à la fois
légales et morales.
▪ Certains
pays ont des pratiques hygiéniques qui n’ont pas un bon rendement. Ces
dernières engendrent de la pollution et réduisent aussi la disponibilité de
l’eau potable. Suite à ces déficiences, le transfert d’eau potable est une des
solutions envisageables pour les combler.
L'exportation d'eau potable est-elle vraiment un enjeu important dans l'industrie au delà de l'industrie agroaliementaire?
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