▪ Certains
groupes craignent que cette ressource vitale soit dominée par les lois de
l’offre et la demande puisque seulement 23 pays détiennent à eux seuls 2/3 des
ressources d’eau potable. Donc, inévitablement il y aura des répercussions
économiques sur les consommateurs.
▪ Les
exportations peuvent aussi menacer notre équilibre écologique. Les transferts
d’eau nous exposent à l’apparition de parasites ou autres organismes présents
dans les environnements nouveaux. Par exemple, les moules zébrées et les
lamproies présents dans les Grands Lacs font partis de ces parasites invasives.
▪ Pour
l’instant, l’exportation d’eau est une pratique interdite par le gouvernement
fédéral. On a tendance à croire que notre ressource est inépuisable, alors que
ce n’est pas le cas. Nous nous exposons donc à une pénurie éventuelle.
▪ Les
transferts d’eau nécessitent le détournement de plusieurs rivières afin de
faire passer l’eau d’un bassin à un autre. Il est très probable que cette
pratique ait des répercussions non seulement sur l’environnement, mais sur la
société aussi. Dans certaines régions, notamment dans le Nord, l’écologie est
fragile et des cultures autochtones pourraient être touchées par ces
déversements.
▪ Nous
entravons le cycle normal de l’eau en détournant les rivières et donc,
interrompons le débit. C’est donc à nos risques et périls.
▪ Si
l’eau devient une marchandise, c’est le secteur privé qui bénéficiera des
ventes tant qu’il n’y aura pas de nationalisation.
▪ Une
fois les exportations débutées, il sera très difficiles pour nous de contrôler
les décisions de l’ALENA, puisque c’est elle qui détiendra le pouvoir.
▪ Il y a
des coûts et des conséquences associés à la construction de nouvelles
structures et d’installations permettant d’entreposer et de charger l’eau. On
parle même d’installer ces nouvelles structures dans des régions sauvages
éloignées où l’exploitation forestière est présentement la seule activité qui
ait d’importance répercussions sur l’environnement.
▪ Les
avantages d’établir des barrages sur les rivières du Canada afin de détourner
l’eau vers les États-Unis, est un projet qui obtient un faible soutient
politique puisqu’elles n’ont aucun intérêt économique. En fait, elles auraient
des répercussions négatives énormes sur l’écologie, on parle même de problèmes
sociaux.
▪ Les
prélèvements d’eau douce auraient des répercussions sur l’environnement tel que
l’impact des chantiers de constructions. D’abord, Les écosystèmes aquatiques
seraient durement touchés par la dérivation. Les chantiers nuiraient aussi à
l’habitat des poissons en plus de d’obstruer les déplacements des espèces de
mammifères migratrices.
▪ Comme
répercussion environnementale, on parle d’inondation dans certaines régions par
l’augmentation du niveau d’eau, la réduction du débit de cours d’eau et aussi
l’assèchement des marécages et des lacs. Il y aura une diminution de la
biodiversité, de l’érosion et de la sédimentation sur les sols, la disparition
de certaines espèces végétaux des berges.
Quelles seraient les conséquences géopolitiques de l'exportation d'eau potable d'après toi?
RépondreSupprimerLes pays fournisseurs d'eau auraient un contrôle sur les exportations vers les autres pays. Donc, si la production diminue, ce sont les autres pays qui en subiront les conséquences. Il y aura alors un certain lien d'interdépendance entre les pays fournisseurs et les pays consommateurs.
RépondreSupprimerC'est vrai, en particulier si la ressource en eau était nationnalisée. Dans ce cas, nous serions un peu en position de pouvoir tout comm l'étaient les pays de l'OPEP lorsqu'ils ont nationnalisé leurs ressources en hydrocarbures dans les années 70.
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