Entreprises privées
L’important aspect financier
que représente l’exportation d’eau douce attire bien évidement de nouveaux
investisseurs du domaine privé. De plus, une collaboration entre le privé et le
public est à prévoir et ce, afin de maximiser l’efficacité et l’efficience de
l’exportation.
Gouvernements
C’est depuis 1987 que le
gouvernement fédéral s’est opposé aux transferts d’eau en grande quantité. C’est
sur lui que repose toute cette légalisation de l’exportation de l’eau puisqu’en
2001 le gouvernement fédéral avait décidé de ne pas légaliser cette pratique.
Or, si ce défi devient un jour réalité, le gouvernement canadien devra définir
le cadre réglementaire du commerce de l’eau ainsi qu’une nouvelle politique
nationale. Bref, il devra faire une réglementation claire et précise concernant
les transferts d’eau.
Résidents
Même si le gouvernement a
interdit les transferts d’eau, ce sont eux qui s’inquiètent de ce projet. On
veut surtout savoir si l’eau deviendra une ressource qui sera tarifable au même
titre que le pétrole. Plusieurs conséquences les affecteront directement, on
pense notamment au débit de la rivière. Si ce dernier diminue en raison des
transferts d’eau, il se peut que les eaux soient désormais plus navigables.
Aussi, si le projet entraîne de la pollution quelconque, la qualité de l’eau diminuera.
Médias
Ce sont eux qui sont à l’affut
de toutes les nouvelles informations concernant les projets d’exportation. Une
grande majorité de résidents s’informe par le biais des journaux, des
émissions, des radios, etc. Il s’agit du moyen d’information le plus facile d’accès
lorsqu’on veut en savoir davantage sur le sujet.
Chercheurs
On parle par exemple de professeurs
d’Université qui rédige des dossiers de recherche visant à expliquer davantage
tout ce qui englobe les exportations d’eau potable et ce, en apportant point de
vue plus scientifique que les médias ou même que les gouvernements. Ils
apportent une expertise fiable à laquelle on peut avoir réponse à nos questions.
Organismes environnementaux
Green Peace est sûrement l’organisme
le plus connu. Ce dernier agit plus au nom de l’environnement qu’autre chose.
Le calcul effectué pour savoir si les exportations sont une bonne chose, se
base principalement sur les répercussions qu’il aura sur l’environnement et
l’écosystème. Alors que d’autre comme le BAPE et le BVSM, eux, sont plus là
pour s’assurer d’une bonne gestion. On pèse les pours et les contres, mais au
bout de la ligne ce sont les intérêts de l’homme qui compte. Bref, tous les
organismes environnementaux qui prennent place au débat ont comme mandat, soit
de s’opposer ou soit d’accepter et de surveiller les pratiques.
Autres
Il y a l’ALENA (Accord de libre-échange Nord-Américain) qui
est sujette à plusieurs questionnements en rapport avec les eaux des lacs. On
pense notamment à l’interrogation concernant les eaux de surfaces et les eaux
souterraines à l’état naturel. En fait, c’est en rapport à cette question que l’ALENA
devra intervenir. L’ALENA fait aussi, dans un certain sens, parti du
«gouvernement», puisqu’à elle-même, régit beaucoup de caractéristiques.
Ton point à propos de l'Accord de Libre-Échange Nord-Américain (ALENA) est très intéressant. Si l'on se met à exporter notre eau en vrac (le marché de l'eau embouteillée est déjà florissant)quelles seront nos obligations ou nos droits face à cet accord? Y-a-t'il des risques de perdre le contrôle de notre ressource ou l'eau est-elle exclue de ce traité?
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