vendredi 4 mai 2012

La controverse

Concernant mon sujet, la principale controverse se situe au niveau du contrôle de la qualité versus la quantité. L'ampleur est mise sur les quantités et on se préoccupe beaucoup de ce qui entoure le volume. Cependant, nous ne devons pas minimiser l’importance de la qualité, puisqu’elle joue un rôle très important, voir plus que la quantité. Voici un cas qui réduit la qualité de l’eau :

- Les cyanobactéries sont des espèces invasives qui viennent changer les données. En Mauricie et aussi partout au Québec, cette bactérie est venue se logée dans nos lacs. Pendant un certain temps, l’eau est devenue non potable et conséquemment, les résidents ne pouvaient plus s’approvisionner dans les lacs touchés. L’homme est en partie responsable de cette problématique qui est causé lorsque l’engrais mis en bordure de lac, se ramasse dans celui-ci. Les bactéries se développent alors et contaminent la zone. Notons que ces espèces peuvent même être nocives pour la baignade. Ce problème touche donc la qualité de l’eau, mais elle vient aussi empêcher des transferts d’eaux.

La qualité est un élément important puisque sans ce facteur, certaines exportations sont impossibles. Nous avons tendance à surestimer nos réserves d’eaux puisqu’effectivement, le Canada et le Québec sont des endroits où les ressources sont abondantes. Cependant, il ne faut pas prendre pour acquis nos réserves et en tant que citoyen, nous devons axer nos comportements sur un aspect plus écologique. Voici un exemple qui illustre bien la question de quantité :

- Combien nous est-il arrivé de voir ou de nous surprendre nous-même, à arroser notre asphalte pour lui donner un aspect meilleur? Ces derniers temps, depuis la fonde de la neige, il m’est arrivé de voir quelques voisins arroser la neige sur leur terrain afin de la faire diminuer. Nous voyons ce type de comportement beaucoup moins qu’auparavant, heureusement! Mais nous devons ancrer dans la mentalité des citoyens que, même si ça ne nous coûte rien et que nous vivons dans une situation d’abondance, nous ne devons pas prendre l’eau pour acquis. L’homme doit donc travailler sur un comportement qui favorise l’eau et qui est axé sur le développement durable.

Pour conclure, on se rend finalement compte que la qualité et la quantité de l’eau repose, entre autres, sur le comportement et la mentalité de la société. Nous devons donc se poser la question «qu’est-ce que je peux faire pour préserver l’eau» et non «qu’est-ce que la société peut faire pour préserver l’eau». Il faut donc continuer de conscientiser la population à adopter des pratiques qui sont bénéfiques pour le développement durable de notre ressource en or bleu!

Article de journal

L’exportation d’eau potable, un projet envisageable?
Sommes-nous prêts à s’engager sérieusement?



L’eau douce détient à elle seule un pouvoir et une valeur économique grandissante. Nous les canadiens, sommes un des neuf pays qui détiennent 60% des ressources d’eau potable à l’échelle mondiale. Quant à lui, le Québec détient à lui seul, 3%. Malgré ces statistiques inégales, c’est seulement depuis quelques années que nous nous apercevons que cette ressource n’est pas éternelle. Plusieurs éléments entre dans le calcul et font en sorte que cette ressource est tant convoitée. L’eau potable détient à elle seule un pouvoir et une valeur économique grandissante. Plusieurs voient donc en elle une source de richesse. Alors, l’optique de faire l’exportation de notre eau douce vers d’autres pays devient par le fait même, un sujet très controversé. Avec une inégalité considérable comme vous pouvez le remarquer sur la figure ci-dessous, les débats sur l’exportation ont raison de débuter.


Il faut noter qu’au Québec, nous avons une loi provinciale qui réglemente les exportations d’eaux. Cette dernière empêche les transferts vers d’autres pays et ce, pour tous les contenants au-delà de vingt (20) litres. Considérant la forte inégalité, ce n’est pas tous les pays qui bénéficient de la quantité en eau potable. Il s’agit donc d’une tâche ardue pour des pays en pénurie de trouver de nouvelles ressources d’eau. L’approvisionnement semble être un problème partagé pour les pays de l’Afrique et de l’Asie, principalement.

Plusieurs facteurs sont à l’origine des débats sur les exportations. Au niveau démographique, on observe une forte croissance de la population. La demande d’eau potable se dirige donc dans le même sens, notamment au niveau industriel. On prévoit même qu’en 2025, soit dans à peine un peu plus de 10 ans, la demande d’eau sera supérieure de 56% aux réserves. Les transferts d’eau sont donc nécessaires avant d’atteindre la pénurie dans certains pays où la demande est plus forte que l’offre. Dans la figure ci-dessus, il est possible de remarquer l’état dans lequel se trouvent plusieurs pays.

 

Encore une fois le secteur privé!
Tandis que le projet d’exportation semble être une solution envisagée pour certains, d’autres pensent plutôt d’une manière différente. En ce sens, notre or bleu deviendrait une marchandise qui engendrerait des bénéfices pour le secteur privé. C’est seulement avec une nationalisation de l’eau, qu’à ce moment-là, les entreprises privées viendraient se soustraire du calcul. La direction capitaliste se tournerait donc vers l’appel à la collectivité qui elle, viendrait prendre le contrôle. Le pouvoir serait donc transféré à la nation.

L’exportation en aide à la dette du Québec?
Une question s’impose : comment gérer l’exportation de l’eau potable et de sa commercialisation? Plusieurs disent que ce projet viendrait solutionner notre problème de finances publiques à l’échelle provinciale voire, canadienne. Cependant, pour ce faire, il devra y avoir nationalisation comme il est mentionné plus tôt. Étant donné que le Québec est une province choyée en ce qui concerne l’or bleu, plusieurs ententes ont déjà été négociées, notamment avec les États-Unis. Pour l’instant, aucune d’entre elles n’a été considérée!

Après le beau temps, le mauvais temps…
Suite à une entrevue sur les exportations d’eaux, Mathieu Gingras, directeur général de l’organisme Bassins Versants Saint-Maurice nous donne son point de vue sur un point très important de la situation : «Un des gros enjeux pour l’Amérique du Nord se situe autour des Grands Lacs. Ils correspondent à un peu moins que 20% de l’eau douce qui est présentement partagée entre le Canada et les États-Unis. Cette eau qui se situe dans les Grands Lacs provient à 99% de la fonde des glaciers de la période glaciale, donc tous les Grands Lacs qui se jettent dans les rivières correspondent à 1% de toute l’eau renouvelable annuellement. Alors, s’il y a des dérivations massives vers les États-Unis ça va avoir un gros impact sur la quantité de l’eau dans les Grands Lacs. Conséquemment, le niveau du fleuve Saint-Laurent va baisser. L’impact est donc la navigation et l’approvisionnement d’eau potable étant donné que Québec et Montréal ont des prises d’eau directement dans le fleuve.»

Nous rencontrons donc des problèmes de quantités, mais il ne faut pas minimiser l’importance de la qualité dans un débat comme celui-ci! L’écoulement naturel des eaux pourra être troublé, de même que la salinité, la température ainsi que sur l’écosystème aquatique. Les transferts nécessiteraient le détournement de plusieurs rivières afin de faire passer l’eau d’un bassin à un autre. Il est très probable que cette pratique ait des répercussions non seulement sur l’environnement, mais sur la société aussi. Dans certaines régions, notamment dans le Nord, l’écologie est fragile et des cultures autochtones pourraient être touchées par ces déversements.

Fini l’arrosage de son entrée de cours!
De plus en plus, les citoyens sont conscientisés davantage mais peut-être pas autant qu’on le voudrait. Au Québec on vit dans une situation d’abondance par rapport à l’eau potable et souvent ce n’est pas encore ancré dans la mentalité des gens à 100%. Les gens doivent savoir que même si nous avons beaucoup de grandes ressources d’eau et que ça coute rien, laver son asphalte le samedi matin n’est pas un comportement axé sur le développement durable. Il est donc important de s’engager au niveau de l’économie de l’eau et d’être conscient que cette ressource n’est pas acquise puisque dans des contextes éventuels, il est possible qu’on en manque un jour.

jeudi 12 avril 2012

Entrevue avec un expert!


Dans le cadre du cours d'enjeux géographie, j'ai eu l’occasion de rencontrer un expert en ce qui concerne la gestion des eaux ici en région. Il s'agit de Mathieu Gingras, directeur général de l'organisme Bassins Versants Saint-Maurice. Au cours de l'entrevue, vous verrez qu'il apporte des points intéressants pour la région, concernant les enjeux des exportations d'eaux.

Voici le lien pour accéder au site internet de l'organisme :

B: Face aux exportations d’eau au Québec, quelle est la façon dont votre organisme va aborder la problématique?
M: Nous ici, au niveau des exportations on a un énorme bassin de 43 000 km² ce qui constitue trois fois et demi de la Belgique donc nous avons un très très grand territoire à gérer. Comme nous avons une grande quantité d’eau et qu’une industrie se développe pour marchandiser l’eau et la vendre aux États-Unis par exemple, c’est sûr que nous ça nous toucherais directement. Le principal enjeu au Québec par rapport à l’exportation d’eau en vrac aux États-Unis c’est surtout par rapport au fleuve Saint-Laurent. Ça nous touche car la rivière Saint-Maurice se jette directement dans le fleuve. Il y a aussi des gros enjeux pour la ville de Trois-Rivières puisqu’elle est à cheval entre la rivière Saint-Maurice et le fleuve Saint-Laurent.

B: S’il y a des exportations d’eau, le niveau d’eau va forcément baisser, donc les voies pour les bateaux deviendraient-elles non-navigable et qu’en est-il pour la contamination d’eau?
M: Les gros enjeux sont autour des grands lacs puisqu’ils correspondent à un peu moins que 20% de l’eau douce qui est partagé entre nous et les États-Unis et le Canada. Le gros de ces enjeux c’est que l’eau des Grands Lacs provient à 99% de la fonde des glaciers de la période glaciale, donc tous les Grands Lacs qui se jettent dans les rivières correspondent à 1% de toute l’eau renouvelable annuellement. Alors, s’il y a des dérivations massives vers les États-Unis ça va avoir un gros impact sur la quantité de l’eau dans les Grands Lacs. Conséquemment, le niveau du fleuve Saint-Laurent va baisser. Impact : navigation + approvisionnement d’eau potable était donné que Québec et Montréal ont des prises d’eau directement dans le fleuve.

B: Avec toutes les efforts que vous avez mis afin d’améliorer la qualité de l’eau, préserver les écosystèmes, protéger le paysage et favoriser le tourisme, bref, pensez-vous que les exportations d’eau en région nuiront à ce que vous avez accompli jusqu’à aujourd’hui?
M: Surtout dans les milieux plus fragiles par rapport aux niveaux d’eaux. Si on se met à exporter de l’eau c’est certain qu’il va y avoir des impacts considérables. Les efforts qu’on a investis permettront justement de limiter ces dégâts-là. Mais si un jour il y a des exportations d’eau en vrac, ça va se faire avec une réglementation très serrée, donc les impacts environnementaux vont pouvoir être contrôlés.

B: Quelle position votre organisme apporterait-elle dans un enjeu comme celui-ci et pour quelles raisons?
M: C’est certain que dans le contexte mondial actuel, les ressources en eau deviennent de plus en plus rare ce qui constitue l’enjeu du 21e siècle au niveau de la gestion et du partage. Nous c’est sûr qu’on ne serait pas favorable à ça et on mettrait des sérieux bémols  afin de mettre de l’avant des normes très serrés pour encore une fois encadrés les impacts.

B: Croyez-vous que les citoyens partagent aussi votre point de vue et pourquoi?
M: De plus en plus, les citoyens sont conscientisés davantage mais peut-être pas autant qu’on le voudrait. Au Québec on vit dans une situation d’abondance par rapport à l’eau potable et souvent ce n’est pas encore ancré dans la mentalité des gens à 100%. C’est entre autres sur cet aspect que notre organisme travail. On montre au  gens que même si nous en avons beaucoup et que ça coute rien, laver son asphalte le samedi matin n’est pas un comportement axé sur le développement durable. Donc, on essaye de travailler au niveau de l’économie de l’eau et de montrer que c’est une ressource qui est rare puisque dans des contextes éventuels il est possible qu’on en manque un jour.

B: Pensez-vous que si on débute les exportations, l’eau sera soumise à la loi de l’offre et la demande et qu’elle sera un jour tarifable au même titre que le pétrole?
M: Dans des régions où il n’y a pas beaucoup d’eau, elle va se marchander beaucoup plus facilement. Il y a différente avenues avant d’en arriver là notamment le partage des ressources, par exemple à chaque fois qu’il y a eu des pénuries d’eau aux États-Unis il y a des projets de dérivation d’eau canadienne qui arrivent sur la table. C’est sûr qu’il y a des coûts super important reliés à ça, mais un jour peut-être que si la valeur de l’eau est telle peut-être que ces investissements-là vont pouvoir se faire pour justement détourné une partie des eaux canadienne et ce, même s’il y a une bonne législation et un bon encadrement autour de l’eau des Grands Lacs qui empêche ce genre de projet là pour l’instant.

B: Que pensez-vous de notre réserve d’eau, ici dans en région?
M: Nous pour l’instant on est très bien anti, en fait un des problèmes d’eau ici en région se trouve à être les cyanobactéries. Il a beaucoup de réservoirs d’eau potable qui ont été touchés par ça, non seulement ici en Mauricie, mais partout au Québec. Cet enjeu peut donc devenir problématique puisque pendant un certain nombre de temps, l’eau est devenue non potable et les résidents ne pouvaient donc plus s’approvisionner dans ces lacs-là. En fait, les cyanobactéries sont causées lorsqu’il y a trop de résidents qui mettent de l’engrais sur leur gazon en bordure d’un lac, à ce moment-là tout ce qu’il y a sur le terrain se ramasse dans le lac. Ça à ce moment-là ça nourrit les bactéries et ça se développe et l’eau devient non potable. Les cyanobactéries deviennent même dangereuses pour la baignade.

B: Y-a-t-il un moyen pour contrer ces bactéries-là?
M: Nous on travaille beaucoup là-dessus, en fait c’est d’avoir une bonne riveraine, c’est-à-dire une zone tampon entre le terrain du riverain et le lac. Ce que ça va faire, c’est que le phosphore, les sédiments, etc. vont être filtrés par la végétation qui elle, se nourrit de ça par ses racines. Ça permettrait de garde la qualité de l’eau à son meilleur.

B: Quelles sont les conséquences que les exportations auront sur notre région, y en aura-t-il?
M: Un des gros enjeux ici au Québec est que si l’eau devient exportable à grand volume, ce sera surtout l’eau embouteillé, mais présentement il y a une loi provinciale qui la réglemente. Elle empêche entre autres l’exportation vers d’autres pays de contenants au-delà de vingt (20) litres. Ce qui peut arriver s’il y a des exportations en plus grande quantité, c’est qu’ils vont augmenter la capacité maximale de ces contenants-là. Ce qui est dangereux là-dedans, c’est que l’eau embouteillé, c’est de l’eau souterraine. On connaît très très peu le volume d’eau, on commence seulement depuis quelques années au Québec à caractériser cette eau-là. Contrairement au lacs et aux rivières, nous ne connaissons pas le débit ni la quantité d’eau sous terre. Depuis deux ou trois ans il y a des études à Trois-Rivières, on commence à faire des puits, à regarder comment l’eau fluctue, dans quelle sens elle s’écoule, quelle sont les quantités et quel est son débit. Pour l’instant l’information que nous possédons est très préliminaire. Pour ce qui est du reste de la région, nous n’en avons aucune idée. Il faut aussi faire attention aux aquifères sous la terre qui eux, ne se renouvellent pas ou très très lentement, donc si on puise de l’eau rapidement, ils vont s’épuiser. Un des cas célèbre c’est la ville de Mexico, ils ont tellement puisé d’eau dans le sous-sol de la ville qu’elle s’enfonce de près de 30 centimètres par années. Maintenant, ils doivent aller chercher l’eau à plusieurs centaines de milliers de kilomètres ce qui nécessite des systèmes de pompes et qui conséquemment, est très cher. Cette résultante qui est causé par le fait qu’ils ont mal gérer l’eau souterraine.

B: Si les exportations d’eau deviennent un jour légales, de quelle manière votre organisme va-t-elle agir, est-ce qu’elle va contrer la décision ou va-t-elle plutôt se plier?
M: Souvent c’est une décision au niveau législatif et puis nous, nous n’avons pas un grand pouvoir d’autant plus que nous sommes un organisme paragouvernemental, donc on dépend beaucoup des règlements qui sont adoptés par le provincial et le fédéral. En fait tout découle des Grands Lacs, depuis 1909 il y a le traité sur les eaux limitrophes. C’est un traité entre les États-Unis et le Canada pour justement la gestion des Grands Lacs et du fleuve Saint-Laurent. Il y a aussi une commission qui gère toutes les eaux entre le Canada et les États-Unis, elle s’appelle la Commission mixte internationale (CMI). Elle est une organisation indépendante qui essaie de légiférer et régler les conflits entre les deux pays. Donc, pour les questions des Grands Lacs, c’est la CMI qui gère tout ça.

vendredi 30 mars 2012

Analyse de mi-session du cours d’Enjeux géographie


Contrairement aux autres, ce cours nous permet d’évoluer à notre façon et à notre rythme. Les élèves restent tout de même bien encadrés par leur professeur, qui est toujours disponible pour les questions ou pour des rencontres individuelles. Le contenu du cours et la façon de présenter son sujet est un peu particulière, mais elle permet aux étudiants d’apprivoiser un autre monde, soit l’univers des blogs. De cette façon, nous pouvons avoir accès aux apprentissages des autres étudiants. C’est donc une manière plus dynamique de remettre nos travaux et ça nous permet aussi d’avoir un certain degré de liberté face à la présentation nos articles. Pour ma part, la façon dont le cours est présenté et monté, facilite un apprentissage plus rapide et plus en profondeur de la matière. C’est un genre de cours que j’apprécie bien de suivre.

dimanche 4 mars 2012

Présentation des acteurs


Entreprises privées
L’important aspect financier que représente l’exportation d’eau douce attire bien évidement de nouveaux investisseurs du domaine privé. De plus, une collaboration entre le privé et le public est à prévoir et ce, afin de maximiser l’efficacité et l’efficience de l’exportation.

Gouvernements
C’est depuis 1987 que le gouvernement fédéral s’est opposé aux transferts d’eau en grande quantité. C’est sur lui que repose toute cette légalisation de l’exportation de l’eau puisqu’en 2001 le gouvernement fédéral avait décidé de ne pas légaliser cette pratique. Or, si ce défi devient un jour réalité, le gouvernement canadien devra définir le cadre réglementaire du commerce de l’eau ainsi qu’une nouvelle politique nationale. Bref, il devra faire une réglementation claire et précise concernant les transferts d’eau.

Résidents
Même si le gouvernement a interdit les transferts d’eau, ce sont eux qui s’inquiètent de ce projet. On veut surtout savoir si l’eau deviendra une ressource qui sera tarifable au même titre que le pétrole. Plusieurs conséquences les affecteront directement, on pense notamment au débit de la rivière. Si ce dernier diminue en raison des transferts d’eau, il se peut que les eaux soient désormais plus navigables. Aussi, si le projet entraîne de la pollution quelconque, la qualité de l’eau diminuera.

Médias
Ce sont eux qui sont à l’affut de toutes les nouvelles informations concernant les projets d’exportation. Une grande majorité de résidents s’informe par le biais des journaux, des émissions, des radios, etc. Il s’agit du moyen d’information le plus facile d’accès lorsqu’on veut en savoir davantage sur le sujet.

Chercheurs
On parle par exemple de professeurs d’Université qui rédige des dossiers de recherche visant à expliquer davantage tout ce qui englobe les exportations d’eau potable et ce, en apportant point de vue plus scientifique que les médias ou même que les gouvernements. Ils apportent une expertise fiable à laquelle on peut avoir réponse à nos questions.

Organismes environnementaux
Green Peace est sûrement l’organisme le plus connu. Ce dernier agit plus au nom de l’environnement qu’autre chose. Le calcul effectué pour savoir si les exportations sont une bonne chose, se base principalement sur les répercussions qu’il aura sur l’environnement et l’écosystème. Alors que d’autre comme le BAPE et le BVSM, eux, sont plus là pour s’assurer d’une bonne gestion. On pèse les pours et les contres, mais au bout de la ligne ce sont les intérêts de l’homme qui compte. Bref, tous les organismes environnementaux qui prennent place au débat ont comme mandat, soit de s’opposer ou soit d’accepter et de surveiller les pratiques.

Autres
Il y a l’ALENA (Accord de libre-échange Nord-Américain) qui est sujette à plusieurs questionnements en rapport avec les eaux des lacs. On pense notamment à l’interrogation concernant les eaux de surfaces et les eaux souterraines à l’état naturel. En fait, c’est en rapport à cette question que l’ALENA devra intervenir. L’ALENA fait aussi, dans un certain sens, parti du «gouvernement», puisqu’à elle-même, régit beaucoup de caractéristiques.

dimanche 26 février 2012

L’exportation d’eau douce et ses conséquences

▪ Nous rencontrons des problèmes non seulement de quantité, mais aussi de qualité. Alors, si l’écoulement naturel de l’eau est troublé, il y aura des répercussions sur la salinité, la température de l’eau et aussi sur les espèces présentent dans ces courants d’eaux. 

▪ Certains groupes craignent que cette ressource vitale soit dominée par les lois de l’offre et la demande puisque seulement 23 pays détiennent à eux seuls 2/3 des ressources d’eau potable. Donc, inévitablement il y aura des répercussions économiques sur les consommateurs.

▪ Les exportations peuvent aussi menacer notre équilibre écologique. Les transferts d’eau nous exposent à l’apparition de parasites ou autres organismes présents dans les environnements nouveaux. Par exemple, les moules zébrées et les lamproies présents dans les Grands Lacs font partis de ces parasites invasives.

▪ Pour l’instant, l’exportation d’eau est une pratique interdite par le gouvernement fédéral. On a tendance à croire que notre ressource est inépuisable, alors que ce n’est pas le cas. Nous nous exposons donc à une pénurie éventuelle.

▪ Les transferts d’eau nécessitent le détournement de plusieurs rivières afin de faire passer l’eau d’un bassin à un autre. Il est très probable que cette pratique ait des répercussions non seulement sur l’environnement, mais sur la société aussi. Dans certaines régions, notamment dans le Nord, l’écologie est fragile et des cultures autochtones pourraient être touchées par ces déversements.

▪ Nous entravons le cycle normal de l’eau en détournant les rivières et donc, interrompons le débit. C’est donc à nos risques et périls.

▪ Si l’eau devient une marchandise, c’est le secteur privé qui bénéficiera des ventes tant qu’il n’y aura pas de nationalisation.

▪ Une fois les exportations débutées, il sera très difficiles pour nous de contrôler les décisions de l’ALENA, puisque c’est elle qui détiendra le pouvoir.

▪ Il y a des coûts et des conséquences associés à la construction de nouvelles structures et d’installations permettant d’entreposer et de charger l’eau. On parle même d’installer ces nouvelles structures dans des régions sauvages éloignées où l’exploitation forestière est présentement la seule activité qui ait d’importance répercussions sur l’environnement.

▪ Les avantages d’établir des barrages sur les rivières du Canada afin de détourner l’eau vers les États-Unis, est un projet qui obtient un faible soutient politique puisqu’elles n’ont aucun intérêt économique. En fait, elles auraient des répercussions négatives énormes sur l’écologie, on parle même de problèmes sociaux.

▪ Les prélèvements d’eau douce auraient des répercussions sur l’environnement tel que l’impact des chantiers de constructions. D’abord, Les écosystèmes aquatiques seraient durement touchés par la dérivation. Les chantiers nuiraient aussi à l’habitat des poissons en plus de d’obstruer les déplacements des espèces de mammifères migratrices.

▪ Comme répercussion environnementale, on parle d’inondation dans certaines régions par l’augmentation du niveau d’eau, la réduction du débit de cours d’eau et aussi l’assèchement des marécages et des lacs. Il y aura une diminution de la biodiversité, de l’érosion et de la sédimentation sur les sols, la disparition de certaines espèces végétaux des berges.

L’exportation d’eau douce et ses causes


Voici l’enjeu : l’eau potable détient à elle seule un pouvoir et une valeur économique grandissante. Plusieurs voient en elle une source de richesse. Alors, l’optique de faire l’exportation de notre eau douce vers d’autres pays devient par le fait même, un sujet très controversé. Ainsi se rattache les causes relié au commerce de cette ressource…


▪ La consommation d’eau mondiale augmente et cela exige des déboursements, afin d’adapter de nouveaux systèmes de potabilisation et de traitements des eaux usées, qui eux, sont de plus en plus couteux. Donc, l’exportation de l’eau potable permettrait un revenu nouveau qui lui, pourrait servir à combler ce déficit là qu’entraînent les systèmes de potabilisation et de traitement.

▪ L’eau est répartie très inégalement dans le monde. On constate donc qu’au niveau géographique ce n’est pas tous les pays qui bénéficient de la même quantité d’eau. Il s’agit donc d’une tâche ardue pour ces pays lorsque vient le temps de trouver de nouvelles réserves. La figure 1 située sur la dernière page de ce travail montre très bien la répartition de l’eau sur la terre. Plusieurs pays sont confrontés avec le même problème, soit l’approvisionnement.

▪ Pour donner suite au point précédent, accès à l’eau potable résulte parfois de certains conflits territoriaux qui eux, empêchent cet accès à plusieurs milliers de personnes.

▪ Il y a une forte croissance au niveau de la demande de l’eau et ce, surtout au niveau du développement industriel. On prévoit même qu’en 2025, soit dans à peine un peu plus de 10 ans, la demande d’eau sera supérieure de 56% aux réserves.

▪ Au niveau démographique, on observe une forte croissance de la population. Donc, la demande d’eau potable ira dans le même sens. Les transferts d’eau sont donc nécessaires avant d’atteindre la pénurie dans certains pays où la demande est plus forte que l’offre. (Voir la figure 2)

▪ L’accès à l’eau potable est une ressource indispensable et non négligeable. Elle fait même l’objet de l’article 25 dans la charte des droits et liberté : «Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l'alimentation, l’habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires.» On note aussi que le Comité des droits économiques, sociaux et culturels des Nations Unies a reconnu que le «droit humain à l’eau [est] une condition préalable à la réalisation des autres droits de l’homme». Les transferts d’eau potable iraient donc dans le sens de ces lois à la fois légales et morales.

▪ Certains pays ont des pratiques hygiéniques qui n’ont pas un bon rendement. Ces dernières engendrent de la pollution et réduisent aussi la disponibilité de l’eau potable. Suite à ces déficiences, le transfert d’eau potable est une des solutions envisageables pour les combler.